Ses fleurs se composent de cinq pétales bleu-violet. La forme du pétale supérieur évoque celle d’un heaume, ce qui lui vaut son nom de « Casque de Jupiter ». Sa floraison intervient entre mai et septembre. Toutes les parties de la plante sont hautement toxiques, sa racine occupant la première place. Son principal principe actif est l’aconitine, l’un des poisons végétaux les plus violents qui soient. L’Aconitum napellus L. est cultivé à des fins médicinales, et la récolte s’effectue pendant la période de floraison, qui intervient généralement en juillet. Même dans le cadre de sa culture et de sa cueillette, il faut prendre garde à sa forte toxicité : un simple contact sur la peau nue peut suffire à absorber d’importantes quantités de poison. Unique en son genre par bien des aspects, qu’il s’agisse de sa racine particulièrement vivace, de ses feuilles pennées, de sa fleur recourbée en forme de casque ou encore de sa toxicité, cette plante a une influence considérable sur le système nerveux humain. Bien dosée, elle aide à lutter contre l’agitation ou la surstimulation des nerfs, notamment en cas de douleurs nerveuses (névralgies) et de lésions inflammatoires des nerfs (névrites). Dans ces cas, l’aconit tue-loup bleu est un antalgique efficace, à la fois en usage interne, sous forme homéopathique, et en usage externe, sous forme d’huile ou d’onguent. Ce remède est notamment indiqué en cas de fièvre, de palpitations et de douleurs associées à un refroidissement prononcé ou une infection grippale. Les fortes toux sèches, les angoisses et l’agitation sont également des symptômes pour lesquels l’aconit est tout indiqué. Les remèdes contenant de l’Aconitum napellus L. à dose homéopathique sont largement dans le traitement des infections inflammatoires, et particulièrement en début d’infection de type angine, bronchite, laryngite ou état fébrile lié à un coup de froid.