Peau saine : l’importance d’avoir un microbiome équilibré

Notre peau, avec son microbiome, nous protège des agressions extérieures. Si les bactéries qui le constituent vivent selon un juste équilibre et en harmonie, celle-ci peut remplir sa fonction protectrice de manière optimale.

Avec une surface d’un à deux mètres carrés, notre peau forme une véritable barrière face au monde extérieur, ce qui en fait notre couche protectrice la plus externe. Elle constitue notre « frontière » avec le monde extérieur et nous protège de ses agressions. De plus, elle nous préserve de pertes en eau importantes. Afin que la peau puisse remplir sa fonction protectrice de manière optimale, il faut non seulement que les processus qui s’y déroulent fonctionnent bien, tout comme son interaction avec ce que l’on appelle le microbiome, aussi connu sous le nom de flore cutanée.

Le microbiome cutané consiste en une myriade de micro-organismes qui vivent naturellement sur la surface de la peau et ses couches supérieures. Un microbiome cutané sain comporte non seulement des bactéries, mais aussi des champignons et des virus. Ces micro-organismes se sont adaptés à la vie sur notre peau. Ils se nourrissent de ses cellules mortes, de ses lipides, ou encore du sébum et de la sueur qu’elle sécrète. Ils soutiennent aussi les différentes fonctions de la peau et ses mécanismes : ils contribuent par exemple à l’acidité de son pH, l’aident à maintenir sa fonction barrière naturelle et la défendent contre les agents pathogènes.

Les micro-organismes vivent en symbiose avec la peau, ce qui signifie que leur cohabitation est utile et nécessaire aux deux parties. Avoir un microbiome cutané équilibré permet à la peau de remplir sa fonction protectrice de manière optimale. En résumé, une peau saine présente donc un microbiome sain – et vice versa.

La structure du microbiome est différente selon les zones cutanées. La composition des micro-organismes varie selon le type de peau - si celles-ci sont plutôt sèches ou plutôt grasses, mais varie également d’une personne à l’autre.

Cette différenciation est comparable à ce que l’on peut observer dans les écosystèmes, dans lesquels la composition des organismes vivants dépend aussi de conditions environnementales. Ainsi, il existe des écosystèmes stables aussi bien dans le désert que dans la forêt tropicale, mais les plantes et les animaux qui y habitent sont différents. Et une forêt tropicale ou un désert ne sont pas non plus identiques partout : leur structure diffère selon le continent.

Avoir une grande biodiversité d’espèces est important pour la stabilité et l’équilibre d’un écosystème. Plus la biodiversité est élevée, mieux l’écosystème pourra résister à des changements de conditions environnementales et rester stable et équilibré dans son ensemble – donc « sain » –.

Ceci est aussi valable pour le microbiome cutané. Plus la diversité bactérienne est élevée, mieux les interactions entre les micro-organismes et la peau empêcheront la croissance excessive d’une seule espèce ou agent pathogène. Cela aide la peau à garder son équilibre sain.

La recherche sur les interactions entre les micro-organismes et la peau, ainsi que leur influence positive, n’en est qu’à ses débuts. Des études plus approfondies doivent encore être menées pour mieux comprendre les effets des produits de soins corporels.

Nous continuons d’approfondir nos connaissances sur le microbiome cutané et avons commencé à tester les premiers produits cosmétiques Weleda. Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, veuillez contacter notre service client. Les premiers produits respectueux du microbiome cutané sont les suivants :

D’autres produits respectueux du microbiome et informations à ce sujet vont suivre.

1. Évitez une hygiène excessive : des douches trop fréquentes et trop chaudes éliminent les micro-organismes utiles de la peau, qui a donc du mal à rester équilibrée. Souvent, la peau réagit en devenant trop sèche ou trop grasse, ce qui peut favoriser l’apparition de pellicules, de boutons ou d’acné.
2. Avoir une alimentation saine : en adoptant un régime équilibré à base d’aliments frais, il est possible d’augmenter la diversité bactérienne de nos intestins. Les bactéries intestinales aiment les aliments riches en fibres tels que les fruits, les légumes, les fruits à coque (noix), les légumineuses et les céréales complètes. Les aliments fermentés contiennent aussi des bactéries bénéfiques pour les intestins.
3. Réduire le stress : pour maintenir un équilibre entre le corps et l’esprit, il est important de prendre régulièrement du temps pour soi. Passer du temps dans la nature est non seulement relaxant, mais également bénéfique pour notre microbiome.
4. Éviter si possible la prise d’antibiotiques en demandant conseil à votre pharmacien ou à votre médecin. Les antibiotiques agissent non seulement sur les agents pathogènes, mais aussi sur les bactéries bénéfiques de nos intestins et notre microbiome cutané. Il faudra alors du temps à la flore intestinale pour se reconstituer. De plus, cette diminution de la diversité bactérienne contribue à affaiblir notre système immunitaire.